About moi


Au commencement était le Verbe. A la fin aussi.









Tous les mots de cette page ont été pondus en liberté.

*** l'orthographe est une mandarine *** (anonyme, 1968)
Quand je serai grande je veux faire femme fatale.

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histoire pour de vrai

Quand j'étais petite j'étais très bonne à l'école. Alors on m'a fait sauter une classe, et j'ai été seulement bonne. J'aimais mieux avant, toutes mes copines étaient restées derrière, et les nouvelles me trouvaient nunuche.

Quand j'étais toute jeune, j'écrivais des poèmes, et des pièces de théâtre que je mettais en scène dès qu'il était possible de réunir trois cousins ou quatre éclaireuses. Je lisais Sartre et Giono dès onze ans, et Agatha Christie en anglais à partir de treize. Et puis aussi je voulais faire de la musique et puis parait que j'avais une voix. Alors, normal, on m'a fait faire des maths.

Quand j'étais jeune trop, je me suis mariée vite vite pour être libre et qu'on m'aime. C'était pas une bonne idée.

Je suis brune. J'ai des lunettes. Chuis ptite. Chuis ronde. Je ressemble à un panda, brave petite bête.

Pour arrêter de fumer, j'ai un soir de janvier à 18h25 posé la main sur le paquet entamé, sans quitter l'écran des yeux, et puis non. C'est vrai ça, marre que le clavier serve de cendrier de secours. Fini, plus touché une clope depuis, et ai versé dans la secte ancienne-fumeuse-intolérante, j'ai toujours le paquet entamé, il me suit dans mes déménagements.

*** embrasser un fumeur, c'est comme embrasser un cendrier plein ***

J'avais dans un pays de montagnes une vie aussi bien rangée qu'un tiroir de chaussettes ; un boulot une bonne paye un hôm pour me tenir les pieds au chaud sous la couette une télé. Et même un micronde.
Je suis quelqu'un de paisible. De posé, le genre sur qui on pense pouvoir compter, celle qui rend ses rapports dans les temps, cuisine mieux que sa mère.
Et puis ... et puis je me suis demandé si ça allait durer toute ma vie tout pareil ; j'ai réfléchi au nombre d'arbres que j'abattais par jour pour les transformer en papiers inutiles ; j'ai regardé l'homme.

Alors j'ai tout plaqué, en même temps : le boulot le mari la télé, la ville et même le pays.
Vous auriez vu la tête des chaussettes quand je leur ai annoncé la nouvelle.

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Baladeuse de mondes virtuels, j'erre depuis des ans sur les routes de l'infra, sans jamais poser mon sac. J'ai des amis aux infinis coins de la Vie de Parking (celle où faut trouver une place pour garer sa voiture) comme dans l'espace ouaibe.

Je bidouille vaguement, je me fabrique des rêves en vrml, il y a des milliers de photos sur mon disque dur.
Je bouquine en papier, je papouille Nelson mon chat ou mon poney Alto. Ou le contraire. Je chante, contralto. Vivaldi, Bach. Schubert. Haendel.





J'ai mille ans le mois prochain. Je m'ennuie en été. J'habite au bord de la mer. 

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un jour, j'aimerai beaucoup les anémones (Louis Jouvet, dans "Un revenant")

la vie c'est comme une boite de chocolat (maman de Forrest Gump)

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1 commentaire:

  1. J'ai aimé l'histoire vraie. De cette façon, vous écrivons et très intéressant. Me rappelle des après-midi paresseux de Rio de Janeiro, a raconter des histoires à mon gran ami Lenilda. Elle racontu une et moi autres. réveries du après-midi. merci pour votre maniere de ecrire.

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