samedi 7 août 2010

Poser des stores

Dans notre série de l'été "Samo bricole à la maison", notre épisode comique : "poser des stores".
Déjà, j'avais dû m'y prendre à deux fois pour aller les acheter, vu que j'avais pensé à mesurer la fenêtre mais pas le vieux store, ce qui tu l'avoueras eut tout de même été plus utile. Je dois dire que les vendeurs de chez Leroy-Merlin sont 1) compétents, et 2) d'une patience de joueur de poker.
Sur les conseils de l'une d'entre eux (c'est un job d'été pour élèves du collège ? elle me semble avoir douze ans) (beaucoup de gens me semblent avoir douze ans, c'est grave, docteur ?) je prends aussi deux bitognos magiques, qui permettent de poser les stores sans vis ni clous, en s'accrochant au battant.
En principe.
Parce qu'évidemment, sur mes fenêtres qui datent de la guerre de cent ans bien épaisses en bois, ça ne tient pas, faut du pvc tout mince.

Trouver un marteau un crayon les tournevis. Lire les instructions (prévues pour des lecteurs ayant Brico +5). Comprendre les instructions.
Apporter la grande échelle devant la fenêtre sans rien casser au passage. Grimper. (NON je n'aurai pas le vertige en regardant dans la rue, et avec un peu de chance il n'y aura pas d'ici un quart d'heure un rassemblement de japonais hilares).

Dévisser un vieux store. Se faire la réflexion qu'il y a des endroits où on ne pense jamais à nettoyer. Se faire la réflexion que les précédents proprios ont posé ça n'importe comment, et forcé sur la quatrième vis, HAN ça y est.

A considérer la dureté du bois et la longueur des vis fournies, il me revient que j'avais une visseuse fonctionnant sur batterie, dans le temps. Je la retrouve (à sa place, avec les outils et sous la perceuse, si si). Et comment ça fonctionne, cette arme ?
Chercher le mode d'emploi. Trouver le mode d'emploi, rangé avec tous les autres modes d'emploi. Se dire que je suis tout de même une fille organisée, se mettre à trier et jeter tout ce qui est périmé, c'est à dire à peu près la moitié (j'ai eu autant de téléphones fixes que ça ?).
Aah ! c'est comme ça qu'on fixe le petit embout tournevis ! Faut tourner le mandrin, quel joli nom.

Et puis évidemment il faut recharger la batterie et prendre un ticafé, j'en suis là.


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En fait de pause-café il y a eu tout un déjeuner, et trois photos supplémentaires de Lyon postées sur Flickr.
La visseuse semble prête à coopérer, je m'attaque donc au premier support. Sauf que non. Le support, c'est comme une petite boite avec des trous au fond, et la visseuse, elle ne va pas jusque là.

Donc, accrochée à l'échelle par les orteils , j'ai vissé à m'en coller des crampes dans les doigts, ça m'a rappelé le bon vieux temps et les meubles Ikéa qui vous décollaient la peau des paumes.

A 50 cm de la première boite il faut en visser une seconde sans se tromper de sens. Et mesurer, ils n'ont pas l'air de rigoler avec la précision.
Chercher le mètre déroulant partout, je l'ai encore vu la semaine dernière. Ne pas trouver le mètre déroulant, rayer la phrase ci-dessus sur les filles organisées, prendre le petit mètre en bois repliable, faire des marques au crayon.
Visser visser visser visser.

Clac le store, clac le cache en bois de la partie métallique, et ... hooooooooo que c'est bô.  Le chat, lui, trouve que c'était mieux avant, mais les chats sont toujours comme ça.

Je ferai l'autre battant un de ces jours.

3 commentaires:

  1. les meubles Ikéa, bien sûr on n'y laisse pas la peau des fesses, mais en revanche adieu la peau des mains.
    Il y a des choix, dans la vie.

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  2. travaille dans ce sens, Samo

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  3. Je me suis vraiment amusée à lire '' ton expérience '' et oui! On sauve beaucoup de $$$ avec les meubles Ikéa ...Mais avec quelques ampoules au doigts et mains C' est le prix à payer ...Et le bois dur pour les stores...pas évident !!!

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