jeudi 24 juin 2010

vive le blog

Quelle merveilleuse invention, ces blogs. Je ne sais pas toi, mais quand j'étais ado, je tentais de tenir un journal - et d'y commettre des poèmes dégoulinants - chaque fois que j'étais amoureuse d'un boutonneux de ma classe ignorant des flammes (très chastes et larmoyantes) qu'il déclenchait. Dans de très jolis cahiers, que je cachais dans la cheminée de ma chambre, derrière une espèce de store noir, métallique et grinçant, qui protégeait le foyer.

(Samo, 14 ans et 6 mois)
J'aime dormir sous les pins
Quand le soleil est de miel que
Les herbes chantent dans le ciel
Si bleu qu'on ne le voit plus
J'aime dormir dans le vent
Qui murmure des mots d'amour
A l'oreille de l'étang


Oui, hein.

Ah, et puis il y a quelques années, sous le pseudo de Ravioli, j'ai tenu une chronique hebdomadaire. Le lundi, oui, évidemment. J'avais arrêté d'abord parce que je ne supportais plus cette contrainte de devoir absolument raconter quelque chose d'intéressant à intervalles fixes ; et puis aussi parce que je n'avais plus rien à dire.

Tandis que maintenant, non seulement c'est quand on veut, mais surtout on peut s'éclater en alignant des paragraphes entiers dépourvus du moindre intérêt.
C'est du reste comme sur Flickr, ou quelques perles photographiques flottent sur un océan d'images floues prises avec un mobile au capteur gros comme un demi petit pois (j'allais dire une lentille, mais c'était ambigu).

Là je me débats avec la technique blog, entre le script du compteur de visiteurs qui refuse de s'afficher, et la photo que je voudrais afficher en fond. Je VAIS y arriver.

mercredi 23 juin 2010

Alto, clap Un


"votre cousine va bien ?" l'air inquiet de la serveuse à la station Shell. Je la rassure, d'un "oui" sans fioritures. Un croissant, Sud-Ouest (les bleus sont le nouvel antéchrist). Un seul café. Il fait beau, il va faire très chaud.
Alto semble penser, alors que nous nous dirigeons vers le paddock, que je me trompe de direction, puis s'y fait. Sucre, photo ("je suis beau comme ça ? c'est bon, tu as fini ?").
On termine le planning avec Vera et Gabriel, la feuille que j'avais préparée est collée dans le cahier des instructions. J'y ajoute mon numéro de téléphone, et réinscris au recto l'instruction pour le passage de sangle.

Il parait que lundi mon vieux cheval a énergiquement remis au pas (si on ose dire) un petit crétin nommé Tchad, qui se croit en général tout permis et est connu pour ça. Allant, me raconte Gabriel mort de rire, jusqu'à le mordre au garrot, GNAP. Après quoi, il s'est tenu tranquille, à distance prudente (oui oui, c'est bien Alto qui a mordu et l'autre qui s'est écrasé, pas le contraire).
Aujourd'hui, donc, direction l'enclos, une des petites palf se précipite, affolée, "il faut sortir Tchad avant !". On la rassure, on regarde :
Le tikon de djeunz s'amène au grand trot, queue en panache. Alto, l'air lassé, lui jette UN regard de côté. Tchad pile sur place, à quinze mètres, fait demi tour et repart au pas, de l'air de celui qui a aperçu un pissenlit à l'autre bout du pré.
"chaipas comment y fait", commente Vera, admirative.

C'est plein de petites filles, que je regarde un moment vaquer entre de petits poneys, avec de petites brosses à la main et d’immenses bombes sur la tête.

Direction Jolicoin, ou je tente, successivement dans quatre magasins dont Carrefour et Conforama, de trouver une solution pour faire dormir tiLouis dans ma chambre. Je n'ai encore rien acheté, mais je pense retourner chez Decathlon, et regarder du côté du camping. Tu crois qu'il aimerait, une petite tente rien que pour lui ? ;) Un passage chez Cultura, trois bouquins, deux videos (Fame et Sherlock Holmes), une clé usb de 4 go (pour le miniVaio).

Je voulais aller voir "Bébés" au CGR du Parc, mais fallait trop attendre, il commence à faire chaud, je suis rentrée et je t’écris.